Jeudi 28 février 2008
Cette journée du jeudi 28 février, restera pour moi une des meilleure journée de ce voyage, en tout cas, la plus enrichissante et la plus variée. Je vous laisse donc juge :
10h, rendez-vous à QUATRE BORNES avec Gilberte, Martial son mari et Yoan leur fils. Avant d'arriver au lieu de redez vous, devant la mairie, voici déjà quelques photos prises sur la route :
Gilberte, Matial & Yoan nous emmènent d'abord à CYBERCITE "boire un jus". "La Cybercité" comme la nome les Mauriciens est l’infrastructure représentative de l’intérêt de Maurice. C’est un méga projet intégré et une grande première dans cette partie du globe.
Il s’agit d’une entité entièrement pourvue d’une connectivité fibre optique à haut débit sur le câble SAFE et une fourniture électrique sans faille.
"La Cybercité" est située sur la périphérie de Réduit, qui abrite les principales institutions tertiaires de l’île telle l’université de Maurice.
Pour une fois je vais citer le passage du ROUTARD 2008 au sujet du REDUIT où nous avons eu le privilège de nous rendre : "ce nom bien modeste cache en fait l'une des plus belles résidences de l'île, qui ne fit que s'enrichir au fil des siècles puisqu'il s'agit de la résidense des gouverneurs de l'île. Elle est habitée aujourd'hui par le PRESIDENT. Vous pouvez adminer le château sur les billets de 200 roupies. Bien qu'elle soit superbe, on ne s'étendra pas sur cette bâtisse car elle ne se visite pas." Mais nous, à 11h, nous sommes attendus pour visiter LE REDUIT...
Un peu de culture : les armoiries de l'Ile Maurice datent de août 1926. Devise : STELLA CLAVISQUE MARIS INDICI = ETOILE ET CLE DE L'OCEAN INDIEN. En bleu, en haut à gauche =bateau qui symbolise la clolonialisation. En jaune, en haut à droite = végétation tropicale du pays. En jaune, en bas à gauche = clé de l'archipel. En bleu, en bas à droite = étoile de la devise. Les armoiries sont portées par un dodo à gauche et un cerf à droite, tenant tout deux une canne à sucre, principale culture de l'Ile. Quoi que cette année les Mauriciens disaient : "les hotels poussent plus vite que la canne à sucre" !!!!!!!!!!!
Un garde du corps nous accompagne tout le long de notre visite
Et tout au bout, tout au bout du parc : "le bout du monde"
Enfin, la photo souvenir, prise par le garde, en direct de l'ile Maurice, via internet
Puis à l'heure de déjeuner, nous sommes agréablement conviés à dejeuner chez nos amis à QUATRE BORNES, puis c'est la grande surprise... Gilberte demande à Edouard de choisir un de ses tableau, accroché dans sa maison, en l'honneur de ses 18 ans !
Oui Gilberte est vraiment une amie exceptionnelle mais également une peintre extraordinaire et bourée de tallents. Si vous allez à l'Ile Maurice, je ne serais vous recommander de lui rendre visite au 1er étage du CAUDAN WATERFRONT au PORT LOUIS. Nous l'avons connu grace à sa rencontre avec Edouard en 2001 et depuis nous la suivons dans son art.
Son souhait : se faire connaître hors de ses frontières.
Son originalité : des cours de peintures à tous touristes interressés. J'ai consulté son book et là c'est incroyable de voir ce qu'un novice peut créer en quelques heures sous les bons conseils de Gilberte...
J' espère que GILBERTE MARIMOOTOO NATCHOO marquera le XXI° siècle autant que MALCOM DE CHAZAL a marqué l'Ile Maurice au XX° siècle par ses oeuvres.
Malheureusement 17h sonne l'heure du départ. En effet, nous sommes attendus pour dîner chez un autre ami : RICHARD également appellé "DASS". Lui et sa famille habitent à BONNE MERE, et il nous faut de nouveau traverser l'ile dans sa largeur. Sur la route, à hauteur de QUARTIER MILITAIRE, un petit arrêt photo, pour cette originalité : la construction d'un lotissement.
RICHARD (mais aussi DASS pour les intimes) vous l'avez déjà vu dans ce blog, lors de notre journée de lundi 25 février à l'ILE AUX CERFS, mais c'est aussi un artiste, il crée de vétitables RAVANE & JAMBEE (tam-tam). La ravane, sans doute l’instrument indispensable du séga, donne le rythme. Elle est faite d’une peau de chèvre tendue sur un cercle en bois et agrémenté de petites cymbales. On en trouve trois diamètres différents. Avant d’utiliser la ravane, il faut la faire chauffer pour tendre la peau afin de produire un son meilleur. A Maurice, il est de coutume pour les ségatiers de chauffer leur ravane sur un feu de bois avant de commencer à jouer. D’où le refrain ‘sofé li dire...’ que se lancent les chanteurs de séga. Un inconvénient, après deux ou trois morceaux, la ravane a déjà refroidi et il faut la chauffer de nouveau. Peu commode, surtout pour les musiciens en tournée dans les pays froids c'est pourqoui on trouve maintenant des ravanes synthétiques. Le son est "presque" celui de la ravane traditionnelle, plus besoin de chauffer, mais les connaisseurs comme DASS n'apprécie guère et c'est pourquoi il travaille dur pour fabriquer et faire connaître les vrais instruments.
Nous volià donc réunit après un bon repas, pour la photo souvenir et avec le verre de l'amitié. Puis à 23h il faut de nouveau reprendre la voiture pour de nouveau traverser toute l'Ile pour rentrer à RIVIERE NOIRE.